5 conseils pour bien profiter d’une visite au musée d’art

Une visite dans un musée d’art peut devenir, pour tout un chacun, une expérience extrêmement enrichissante, mais elle peut également s’avérer frustrante si vous ne vous préparez pas un tant soit peu à cette visite.

Pour vous aider à profiter au maximum de ces nobles institutions, gardez à l’esprit que les musées d’art sont en quelque sorte les «parcs nationaux» (ou les «réserves naturelles») de la culture. Ces «espaces protégés» (ou «sanctuaires») ont pour mandat de conserver et de mettre en valeur les richesses de notre patrimoine artistique, tant pour nous que pour les générations futures. Ils sont nos trésors collectifs, profitons-en!

Lorsque vous prévoyez faire une visite dans un parc national, vous vous préparez adéquatement. Vous consultez la météo prévue dans le parc, le programme des activités de plein air que l’on peut pratiquer sur place, ou les espèces animales que l’on peut y observer, ou vous consultez la carte du site pour choisir un itinéraire selon vos goûts et vos capacités physiques. Le même type de démarche est utile pour qu’une visite dans un musée d’art soit une belle expérience pour vous 🙂

Voici comment procéder :

1. Choisir le musée d’art à visiter

Comme les parcs nationaux, chaque musée d’art possède un «environnement» qui lui est propre. Si vous préférez la peinture figurative (comme les paysages, les portraits et les natures mortes) que l’on trouve généralement dans les musées dits de «beaux-arts», vous aurez un sérieux choc en visitant un musée spécialisé en «art contemporain» où règnent souvent les nouvelles technologies et l’installation. Ces différents «environnements» sont par ailleurs tous importants à conserver, ils possèdent leurs beautés propres (qui méritent toutes d’être explorées !), mais vous devrez ajuster vos attentes selon chacun d’eux.

Pour vous aider à choisir un musée à visiter au Québec (et vous préparer mentalement à ce que vous allez y voir), je vous propose d’explorer le site web de la Société des musées du Québec. Pour trouver les musées d’art, utilisez l’outil Guide des musées ; dans le menu déroulant intitulé «Sélectionnez un intérêt», choisissez l’option «Art», puis sélectionnez la région de votre choix. Parmi la centaine de musées répertoriés dans cette catégorie, vous trouverez non seulement les grands musées, mais aussi certaines maisons patrimoniales, des centres d’expositions, des maisons de la culture et certaines galeries d’art. (Si vous voulez en savoir plus sur les particularités de ces différents lieux de diffusion, je vous invite à lire mon précédent article Où aller pour voir des œuvres d’art ? )

Cliquez ensuite sur l’un des musées proposés et lisez le paragraphe descriptif. Cliquez sur le bouton «Programmation» (lorsqu’il est disponible) pour connaître l’exposition en cours, ou cliquez sur le lien vers le site web du musée pour en connaître davantage sur celui-ci.

Prenez le temps de faire le tour de ces informations pour choisir un musée qu’il vous plaira vraiment de découvrir ou de visiter à nouveau.

2. Réserver le bon moment

À certaines heures, un musée d’art peut être un merveilleux refuge de calme et de silence, ce qui facilite grandement la contemplation des œuvres et la sensation de bien-être qui en découle. Cependant, lors des plages horaires les plus populaires (les samedis et les dimanches en après-midi par exemple), vous pouvez vous retrouver dans une foule dense et bruyante qui peut, par moment, bloquer considérablement la vue des œuvres d’une exposition.

Alors, si vous aimez être tranquille pour visiter une exposition, privilégiez les belles journées ensoleillées (où les gens feront surtout des activités à l’extérieur), les premières heures d’ouverture du musée, ou les plages horaires sur semaine si vous le pouvez (quoique dans ce dernier cas, vous croiserez sans doute des groupes scolaires). Si vous aimez plutôt une ambiance animée et que vous souhaitez participer à des ateliers grand public, privilégiez alors les heures d’ouverture de fin de semaine. Sachez que, pour les grands musées (et dans le cas d’expositions internationales), vous risquez de vous retrouver dans une file d’attente aux heures d’ouverture les plus populaires. Pour éviter cet inconvénient, il est possible dans certains musées d’acheter vos billets à l’avance.

Enfin, sachez que plusieurs musées québécois sont maintenant gratuits le premier dimanche de chaque mois. Jalon important de la politique culturelle, qui a été rendue publique le 12 juin dernier, cette mesure vise à faciliter l’accès des Québécois à leur culture. Cependant, j’encourage tous ceux qui en ont les moyens à privilégier un jour autre que celui qui est gratuit pour visiter un musée, donc en payant leur entrée. Cette mesure de gratuité est merveilleuse pour permettre aux plus démunis et aux étudiants d’accéder plus facilement à l’art mais, si vous n’êtes pas dans cette situation, il me semble un devoir collectif de soutenir nos institutions muséales par nos contributions au guichet d’entrée. C’est un revenu essentiel à leur survie.

3. Prévoir une durée de visite raisonnable

Il n’y a pas de durée idéale pour visiter un musée. Cependant, les experts s’accordent pour dire qu’une visite de moins d’une heure ne sera pas satisfaisante pour vos sens et votre intellect, alors qu’une visite de plus de trois heures risque de vous saturer, puisque notre attention s’effrite considérablement après trois heures consacrées à la même activité.

«Passer deux ou trois heures à contempler toiles, sculptures et photographies en silence dans un environnement accueillant possède l’étonnant pouvoir de nous faire oublier le rythme frénétique et les problèmes de notre quotidien, et cela nous permet également de reprendre contact avec nos sentiments et nos émotions les plus profonds.» Otávio Dias

D’autre part, comme dans les parcs nationaux, vous allez beaucoup marcher dans les grands musées d’art, qui occupent souvent plusieurs bâtiments contigus. Assurez-vous de porter des chaussures confortables lors de votre visite. N’oubliez pas que le fait de marcher à petits pas et de rester debout pendant plusieurs heures s’avère une combinaison désastreuse pour ceux qui souffrent de maux de dos ! N’hésitez donc pas à faire régulièrement des pauses en vous assoyant sur les bancs prévus à cet effet (il y en a presque dans chaque salle d’exposition dans la majorité des cas).

4. Sélectionner les œuvres à regarder

Pour la plupart, la partie la plus frustrante d’une visite au musée d’art est qu’on ne sait tout simplement pas quoi regarder, ni comment regarder. Au hasard de vos déambulations (ou en suivant le parcours proposé), vous vous retrouvez devant des œuvres pour lesquelles, souvent, vous ne ressentez rien ou ne comprenez rien. Comment y remédier ?

—Quoi regarder

Les musées d’art possèdent de volumineuses collections qui, la plupart du temps, couvrent plusieurs siècles d’histoire et de nombreux mouvements ou styles artistiques. S’ils sont, à peu de chose près, tous présentés sur le même pied d’égalité par les muséologues, il en va différemment de votre registre de préférences ou de connaissances personnelles, qui opère une hiérarchisation immédiate lorsque vous abordez des œuvres d’art.

De toute façon, dans un musée d’art, vous ne pouvez pas examiner TOUTES les œuvres lors d’une visite de quelques heures. Renoncez à cette idée ! De la même façon, lors d’une randonnée dans un parc national, il est impossible de faire un examen exhaustif de tous les arbres rencontrés en chemin, en plus de toutes les fougères, fleurs, oiseaux, insectes, rivières, lacs, champignons et minéraux qui vont croiser votre route. À moins d’être un professionnel dans ce domaine, il est tout à fait normal de ne pas être touché par TOUT ce que vous retrouverez dans la nature. Vous n’êtes donc pas obligé de tout aimer, mais vous devez cependant faire preuve de respect envers chaque élément de l’écosystème. Il en va de même pour l’art. Vous avez le droit de ne pas TOUT aimer dans l’histoire de l’art, mais respectez toutes les formes d’expression artistique, elles ont toutes un rôle à jouer dans «l’écosystème» culturel.

Évidemment, comme dans un parc national, vous pouvez flâner tranquillement dans le musée, sans but précis, en vous laissant simplement imprégner de l’atmosphère. Vous pouvez marcher dans toutes les salles du musée sans vous attarder plus de quelques secondes à une œuvre précise. Au bout du compte, vous aurez effectivement fait une «marche», mais pas vraiment une «rencontre avec l’art»…

Je vous propose donc de vous fixer un but lors de votre prochaine visite au musée. Si une excursion dans un parc national devient plus stimulante lorsque vous poursuivez un objectif précis (par exemple : trouver des Clintonie boréale, observer les oiseaux avec des jumelles, etc.), le même phénomène se produit lors d’une visite dans un musée d’art. Assurez-vous seulement de fixer votre objectif en fonction de vos intérêts.

Nous avons tous des époques ou des styles artistiques avec lesquels nous sentons plus d’affinités, alors que d’autres nous laissent indifférents ou nous rebutent. Au regard de vos préférences, vous aurez donc deux options lors de votre visite au musée d’art, que vous suiviez un parcours proposé par le musée ou non:

1) Vous vous attarderez uniquement aux œuvres que vous aimez pour approfondir vos connaissances et votre familiarité avec celles-ci

2) Vous vous concentrerez sur les œuvres que vous aimez moins pour tenter d’apprivoiser leurs univers

Dans l’une ou l’autre option, je vous suggère de limiter votre visite aux œuvres d’un seul artiste, ou à une seule époque précise, ou à un thème particulier (par exemple : le paysage), ou à une seule salle du musée, ou à quelques-uns des grands chef-d’œuvres du musée.

Beaucoup de musées détaillent leurs collections sur leurs sites web, ce qui vous permet de déterminer à l’avance les œuvres, artistes, époques, thèmes ou salles que vous choisirez de voir selon la durée prévue de votre visite. Par exemple, sur le site web du  Musée nationale des beaux-arts de Québec (MNBAQ), dans l’onglet «Collections», vous trouverez une section «Incontournables»  qui vous donne déjà un tri des œuvres que le musée considère comme des jalons importants de notre histoire de l’art. En faisant d’abord cette visite virtuelle, vous pourrez ensuite aller droit au but vers les œuvres qui vous intéressent lors de votre visite au musée.

L’important dans cette démarche est d’éviter de perdre du temps à se chercher dans les salles du musée, pour consacrer plus de temps de qualité à un nombre restreint d’œuvres. Ce sera également plus satisfaisant que d’essayer de voir le plus d’œuvres possible en ne consacrant que 15 à 30 secondes à chacune.

—Comment regarder

Pour ce point, je vous invite à lire mon précédent article Journée de l’art lent qui vous propose ma méthode très simple pour contempler des œuvres d’art, de même qu’une réflexion sur la durée que devrait prendre cet exercice.

Vous pouvez également profiter des visites guidées ou des audioguides offerts par les musées. De plus, comme dans les parcs nationaux :-), les musées offrent des «panneaux d’interprétation» dans chaque salle. Ce peut être des textes d’introduction à l’entrée de la salle d’exposition, ou un bref texte explicatif sur le cartel de l’œuvre qui s’ajoute aux informations habituelles (nom de l’artiste, titre de l’œuvre, année de réalisation, techniques, provenance).

D’autre part, l’application Smartify vous permettra (dans certains musées) d’accéder à un supplément d’information au sujet des œuvres. Lancée il y a près d’un an, Smartify est une application gratuite qui propose de scanner des œuvres d’art avec votre téléphone intelligent, de les identifier, et de révéler de façon instantanée l’histoire qui se cache derrière ainsi que les artistes qui en sont à l’origine.

—Le syndrome de Stendhal

Lors d’une visite dans un musée d’art, certains peuvent ressentir un malaise particulier, qu’on appelle le «syndrome de Stendhal» ou «syndrome de Florence». Ce malaise provoque des accélérations du rythme cardiaque et des vertiges chez certains individus exposés à une soudaine profusion d’œuvres d’art. Le syndrome est appelé ainsi en référence à l’expérience vécue par l’écrivain français Stendhal lors de son voyage en Italie, à l’étape de Florence, en 1817. Il écrit alors : « J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux-Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. » Rome, Naples et Florence, éditions Delaunay, Paris – 1826, tome II, p. 102

Il s’agit en fait d’une réaction physiologique face à un trop-plein de stimulus visuels, que les personnes hypersensibles ou les grands amoureux de l’art peuvent ressentir à l’occasion. Comme je suis gratifiée de ces deux conditions (l’hypersensibilité et la passion pour l’art), j’ai déjà subi le syndrome de Stendhal lors d’une visite dans une salle particulière du Metropolitan Museum of Art de New York où étaient concentrées beaucoup trop d’œuvres de mes grands maîtres préférés. Je crois que la sensation pouvait s’apparenter à la surexcitation, proche de l’évanouissement, que les fans des Beatles pouvaient ressentir lorsqu’ils les voyaient pour la première fois sur scène 😉

5. S’approprier les œuvres d’art

Rassurez-vous, je ne suis pas en train de vous dire ici de décrocher le tableau de la Joconde, de vous la mettre sous le bras et de la ramener chez vous. Il existe cependant plusieurs façons de ramener des souvenirs de votre visite au musée pour en prolonger le plaisir.

—Photographies et égoportraits

Certains musées acceptent que les visiteurs prennent des photographies pendant leur visite. D’autres l’interdisent catégoriquement. Assurez-vous de connaître la politique du musée à cet égard avant votre visite, ou sur place auprès de l’un des gardiens des salles d’exposition.

S’il vous est permis de prendre des photos, demeurez tout de même discret par respect pour les autres visiteurs. Les perches à égoportrait (selfie stick) sont évidemment à proscrire si vous ne voulez pas, par mégarde, écorcher la surface d’un tableau à proximité. D’une façon ou d’une autre, faites très attention aux œuvres et aux autres visiteurs lorsque vous prenez des égoportraits dans un musée, surtout si vous ne voulez pas qu’il vous arrive une catastrophe comme celle survenue lors de l’exposition de Simon Birch  à Los Angeles en 2017, qui a causé des dommages de plus de 200 000 $ US…

N’essayez pas de prendre la plus belle photographie possible d’une œuvre, car il y en aura toujours une sur Internet ou dans un catalogue d’exposition qui sera de meilleure qualité, réalisée par un photographe professionnel. Attardez-vous plutôt à prendre une photo de l’œuvre dans son contexte d’exposition.

Vous pouvez entre autres vous amuser à prendre une photo de vous devant un tableau qui présente la même palette de couleurs que votre habillement, ou prendre une photo de vous devant un portrait qui vous ressemble, ou imiter la pose des personnages d’un tableau.

Si Instagram demeure le réseau social le plus populaire pour partager vos photos prises dans un musée, vous pouvez également les compiler dans des applications spécialisées en art tel que Curiator. Soyez par ailleurs attentif à prendre des photos qui ne montrent pas des inconnus de face (ou d’un angle qui les rend facilement reconnaissables) avant de les partager sur les réseaux sociaux, par respect pour la vie privée de vos concitoyens.

—Notes et croquis

Les appareils photo étant interdits dans certains musées, vous pouvez conserver un souvenir de votre visite en notant, dans un carnet, les informations d’une œuvre qui vous a particulièrement marqué ou, mieux encore, réaliser un petit croquis de cette œuvre marquante. Il suffit parfois de quelques lignes dans un carnet pour qu’une œuvre d’art, vue il y a des années, revienne tout à coup à votre mémoire d’une façon étonnamment précise. De plus, réaliser un croquis est un excellent exercice pour apprendre à bien «regarder» une œuvre d’art dans toutes ses composantes. C’est une méthode d’apprentissage qui a longtemps été (et est encore) un moyen sûr, pour les étudiants en arts visuels et les artistes, de se familiariser de façon intime avec les créations des grands maîtres.

© The Rijksmuseum (Amsterdam)

Comme dans le cas de la photographie, si certains musées acceptent que les visiteurs réalisent des croquis pendant leur visite, d’autres l’interdisent catégoriquement. Assurez-vous donc, encore une fois, de connaître la politique du musée à cet égard avant votre visite, ou sur place auprès de l’un des gardiens des salles d’exposition.

Si le musée autorise la réalisation de croquis dans ses salles d’exposition, utilisez des matériaux «secs» comme les crayons au graphite ou de couleurs, ou les marqueurs à l’encre. Les fusains, les sanguines ou les pastels sont la plupart du temps proscrits en raison de la friabilité de leurs pigments qui, une fois sur vos doigts, peuvent tacher les œuvres, les murs, le plancher ou l’ameublement de la salle d’exposition. Assurez-vous également d’avoir une contenant pour récupérer vos écorces de crayon si vous faites de l’aiguisage pendant votre séance de croquis. Par respect pour les autres visiteurs, ne répandez pas votre matériel partout autour de vous et assurez-vous de ne pas bloquer la vue des œuvres d’art ou la circulation des autres visiteurs dans la salle d’exposition.

Si vous voulez prendre le temps de faire une reproduction d’une œuvre en vous installant devant elle avec vos pinceaux, aquarelle, acrylique ou peinture à l’huile, vous devrez au préalable demander une autorisation écrite  auprès des autorités du musée. Notez que ces autorisations sont habituellement octroyées de façon exclusive aux artistes professionnels ou aux restaurateurs d’œuvre d’art qui souhaitent développer leurs connaissances techniques. Ils doivent d’ailleurs se conformer à certaines règles strictes pour éviter  la production de faux, par exemple réaliser une copie dans un format différent de l’original.

—La boutique du musée

Si le musée que vous visitez possède une boutique, n’hésitez surtout pas à y jeter un coup d’œil. Vous y trouverez peut-être votre œuvre favorite reproduite sur une carte postale, une affiche, un foulard, un plateau, une tasse… Vous pouvez également y trouver différents beaux objets en métiers d’art et, surtout, des catalogues d’exposition ou des livres spécialisés qui approfondiront vos connaissances dans le domaine des arts.

En conclusion, je vous invite à développer votre propre stratégie de visite de musée en puisant d’autres idées dans le livre Comment visiter un musée : Et aimer ça de Johan Idema, publié aux éditions Eyrolles en 2015. L’auteur propose certaines méthodes inusitées, comme converser avec le gardien de la salle d’exposition… «Comment visiter un musée renouvelle la manière d’appréhender les lieux d’exposition. Que vous soyez un habitué ou un parfait novice, il vous révèle la pertinence et l’absurde des conventions muséales. Le comportement attendu –  » Marchez lentement, mais ne vous arrêtez pas  » – est rarement le plus adapté. Ce guide vous encourage à redevenir acteur de votre visite, à vous approprier ce lieu afin de vous enrichir véritablement au contact des œuvres, à faire vôtre le défi que l’art représente en vous questionnant. Comment visiter un musée vous livre les conseils qui vous permettront de passer de l’errance à l’action, et de prendre plaisir à tout ce qu’un musée permet de vivre…car finalement le guide, c’est vous.»

Bonne visite !

Auteur : Louise Sanfaçon

Passionnée par les arts visuels depuis l’enfance 🎨

Une réflexion sur « 5 conseils pour bien profiter d’une visite au musée d’art »

  1. Moi ce que j’aime faire quand je visite un musée c’est de me choisir 32-3 œuvres à apprécier et d’en faire une carte postale d’appréciation. L’idée est simple et amusante.

    Ma chère Louise,
    Je suis devant l’oeuvre « Darting Raven » de Kenojuak Ashevak réalisée en 2005.

    J’ai choisi de t’envoyer cette carte postale parce que cette oeuvre m’a grandement interpellé, elle me fascine tant par son graphisme que ses couleurs. Il y a tant d’émotion dans cette simple image d’un oiseau.

    Vois-tu toute les lignes qui entourent l’oiseau? Autant de flèches qui le transperce. Il en émane même une aura jaune. C’est très puissant comme sensation.

    Sens-tu le désespoir dans le regard de l’oiseau? Son œil rond, son bec entrouvert, le fait qu’il n’a pas de pattes. Aucune échappatoire… il semble condamné.

    Entends-tu ses piaillements? Il appelle à l’aide. Irons-nous le sauver?

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